lundi 29 octobre 2007

Mon boulot au cameroun

Salut a tous,

je met ici en quelques lignes la raison de ma venue au cameroun ainsi que la présentation du projet dans lequel je vais travailler.

Projet GRINP (GESTION DES RISQUES NATURELS ET PROTECTION CIVILE)

Contexte :

Le Cameroun a connu à plusieurs reprises des situations de crises et de catastrophes naturelles qui se sont soldées par de lourds tributs en vies humaines et qui ont conduit parfois à abandonner des zones autrefois peuplées et mises en valeur (éruptions du Mont Cameroun en 1999 et 2000, éruption de gaz carbonique au lac Nyos en 1986 : 1746 morts). Dans un autre registre, les inondations qui ont frappé le Nord Cameroun en octobre 1999, Douala en août 2000 et Limbé en juin 2001 (23 morts) ont eu des conséquences sociales et économiques désastreuses.

Ces événements ont souligné l’importance de la protection civile, dans son rôle de prévention et de réponse aux situations de crise, mais également la faiblesse du dispositif au Cameroun. Un certain nombre d’actions ont été menées avec le concours de la communauté internationale. La situation sur le plan institutionnel et opérationnel demeure cependant très critique :

La direction de la protection civile a une capacité de gestion et d’organisation encore très limitée ;

L’information, en dépit des efforts déjà fournis, est très lacunaire (absence de cartographie, plans d’organisation des secours symboliques), et les capacités pour la gérer font défaut.

Les moyens d’interventions demeurent encore très faibles : le corps des sapeurs pompiers malgré une nette amélioration ne peut que répondre partiellement aux missions qui lui sont confiées et la médecine de catastrophe n’est pas une discipline maîtrisée au niveau des structures hospitalières.

Objectifs :

  1. sécuriser les espaces de vie et les activités économiques,
  2. stabiliser les peuplements et permettre une mise en valeur contrôlée des régions à risque,
  3. limiter les impacts humains et économiques des catastrophes à travers une meilleure prise en charge des populations et des services de meilleure qualité et plus accessibles.

Le renforcement de la protection civile au Cameroun constitue l’objectif central du projet. Il correspond à deux sous-objectifs : améliorer la prévention des risques naturels et améliorer la gestion des situations de crise.

Composantes :

Le projet s’articule en trois composantes, dont les activités principales, identifiées en relation avec les objectifs spécifiques du projet, sont les suivantes :

  1. Améliorer la gestion de l’information et la prévention dans les zones à risques naturels majeurs : réalisation d’une carte opérationnelle de zonage des risques dans la région du Mont Cameroun, définition d’un plan d’occupation de la zone, instauration d’une dynamique locale de responsabilisation des populations dans l’application et la gestion de ce plan d’occupation.
  2. Sécuriser les zones des lacs Nyos et MounoumMise en place d’un système de dégazage en continu de ces lacs et, comme pour la composante précédente, définition d’un plan d’occupation de la zone et mise en place d’une dynamique locale pour la mise en œuvre et le suivi de ce plan
  3. Renforcer l’efficacité et les capacités d’intervention de la protection civile.

Réponse aux situations quotidiennes de risques et d’accidents principalement dans les agglomérations urbaines et, à travers une veille permanente, aux catastrophes éventuelles dans les zones à risques naturels majeurs.

Ce que je vais faire :

Ma mission s’intégre dans ce projet au niveau des deux premières composantes. Celle-ci a pour but de favoriser l’appropriation locale des plans d’occupation et de la notion de risques, en appuie en premier lieu sur les services déconcentrés du Ministère de l’Administration Territoriale et de la DPC (les pompiers et la gendarmerie). Elle devra déboucher sur la constitution de comités locaux de suivi qui deviendront les partenaires du MINAT dans la gestion des zones à risque.

Elle nécessite une forte action d’animation, pour une meilleure connaissance des groupes locaux et pour faire évoluer les approches et les modes de relations entre ces groupes et les services déconcentrés. L’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP Mon patron réel) appuiera cette action d’animation par la mise à disposition d’un volontaire pour deux ans, basé à Buéa.

Ce volontaire sera placé en appui aux services déconcentrés de la DPC, maintiendra des relations fonctionnelles d’appui aux investigations socio-économiques des différents opérateurs appelés à intervenir et contribuera au renforcement des capacités au sein des services déconcentrés, à l’identification des groupes locaux et à la mise en place des comités locaux de suivi.

Au dela, il s’agira de finaliser les plans d’occupations des sols (carto et SIG) ainsiq ue de mettre en place des outils susceptibles d’etre intégrés par les populations locales.

lundi 22 octobre 2007

dimanche 21 octobre 2007

Le Cameroun

République du Cameroun est un pays d'Afrique centrale situé entre le Nigeria, le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République du Congo et le golfe de Guinée. Une partie du territoire sous tutelle britannique (Cameroons) et l'ancien territoire sous tutelle française (qui accéda à l’indépendance sous l’appellation de République du Cameroun le 1er janvier 1960) ont fusionné en 1961 pour former la République fédérale du Cameroun, qui, le 20 mai 1972, fut renommée République unie du Cameroun ; depuis 1984, le pays s'appelle la République du Cameroun. Le Cameroun dans ses frontières actuelles résulte des tracés coloniaux mais l´histoire de ces 286 ethnies remonte à bien plus longtemps dans le temps. Avant la colonisation du 19e siècle, la notion d´État n´existait pas, et les habitants étaient organisés en chefferies.
Politique

Le Cameroun est officiellement une république démocratique de type présidentiel, mais le pouvoir reste très concentré autour du président et contrôlé par le même président depuis 1982, Paul Biya. Le pouvoir législatif est formellement exercé par deux chambres, une Assemblée nationale et un Sénat. Le Sénat attend encore d'être créé et mis en place. On désigne souvent le régime comme étant une « démocrature ».
Le 11 octobre 2004, Paul Biya est réélu à travers des élections très contestées à la présidence du pays au premier tour de scrutin et avec près de 75% des voix.
Le 8 décembre 2004, il y a un nouveau remaniement ministériel avec la modification de quelques postes, l'ajout d'autres. Le nouveau premier ministre est Ephraïm Inoni, comme le veut l'usage, anglophone du Sud.
Au total, 65 ministres et secrétaires d'État.

Economie
Le Cameroun dispose de nombreux atouts : ressources agricoles (bananes, cacao, café, coton) et forestières, pétrole. Son PIB (2000 Mds de FCFA au total et par habitant : 115 000 FCFA) représente la moitié de celui de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), ce qui lui confère une place importante au niveau régional.
De 1965 à 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue. La situation économique s'est ensuite fortement dégradée jusqu'à la dévaluation, en janvier 1994 du franc CFA. Après une décennie de récession caractérisée par une forte baisse du PIB (-30% entre 1985 et 1993) et une chute de 40% de la consommation par habitant, le Cameroun a renoué avec la croissance économique depuis 1994 et on peut donc espérer une amélioration de sa situation.
En 1995, la population active se répartissait comme suit : 80% dans le secteur primaire, 13% dans le secondaire et seulement 7% dans le tertiaire.
Il faut de plus savoir que 75% de la main-d'œuvre urbaine travaille dans le secteur informel (secteur du travail non déclaré et donc en principe à faibles revenus) et 6 ménages sur 10 tirent au moins une partie de leurs revenus du secteur informel. Cette importance du secteur informel croît de plus en plus depuis la crise économique et tente ainsi de remédier partiellement au problème du chômage (20% de la population en 1995, 30% en 2003).
Ressources naturelles : pétrole, bauxite, fer, bois, houille blanche
Faute d'infrastructures et de volonté politique, le tourisme reste sous-développé. Le Cameroun n'est pas reconnu comme « destination touristique » par l'organisation mondiale du tourisme (seuil de 500.000 touristes par an).
Culture
La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité ethnique. On y recense plus de 200 langues vernaculaires, parmi lesquelles on trouve l'Ewondo, le Douala, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foufouldé, les langues Bamiléké composées de plusieurs sous ensembles comme le Fe'efe' ou nufi (chose nouvelle) (Bafang), le Ghomala' (Baham, Bandjoun, Batié,Bandenkop), le Medumba (Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba'a (Bamesso)... et bien d'autres.
En ce qui concerne les langues officielles, les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont anglophones, le reste du pays étant francophone. Ce bilinguisme est un héritage de la colonisation, et permet au Cameroun de faire à la fois partie du monde francophone et anglophone. Malgré tout, le français reste largement avantagé, et certains anglophones se plaignent parfois de discrimination à l'égard de leur langue, notamment dans l'administration et les médias.

En bref
Langues officielles: français et anglais
Population totale 16 M, densite 34 hab./km²
Superficie: 475 440 km²
Capitale: Yaounde

Indice de développement humain (IDH) : 148e sur 177 en 2003
Indicateur de pauvreté humaine (IPH-1) : 47e sur 88


Extrémités d'altitude : 0 m > + 4 095 mTaux de croissance de la population : 1,93% (en 2005 est.)
Taux de migration : 0 (en 2001)
Lignes de téléphone : fixe : 110 900 (en 2002)
Téléphones portables : environ 1 077 000 (en 2003)
Postes de radio : 2,27 millions (en 1997)
Postes de télévision : 450 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 60 000 (en 2004)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 5 (en 2002)
Routes : 34 300 km (dont 4 288 km goudronnés) (en 1999)
Voies ferrées : 1 008 km (en 2004)Voies navigables : 2 090 km
Nombre d'aéroports : 47 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2004)

Foumbot et Bafoussam


Il s'agit la de ma deuxieme zone de travail, autour de ce petit lac monoun si sympathique.





samedi 20 octobre 2007

Les lacs volcaniques meurtriers du Nord Cameroun: le monoun


Zone d'étude n°2
Il s'agit cette fois ci du lac monoun. Celui ci se siture dans le nord du pays à environ 300 km de Buea, la ville ou je vis. Elle est centrée autour de la ville de Foumbot, à quelques kilometres de bafoussam, chef lieu de la province de l'ouest.


© Magma Production/Bernard Canet.


Le lac Nyos au Cameroun est devenu tristement célèbre le 21 août 1986 à la suite de l'éruption massive et brutale de gaz toxiques ayant provoqué la mort par asphyxie d'au moins 1746 personnes. Deux ans auparavant, des émissions comparables, en provenance des profondeurs du lac Monoun, avaient causé la mort de 37 personnes. Après une controverse scientifique animée quant à l'origine du gaz mortel, principalement du CO2, une hypothèse a été émise. Elle considère l'accumulation progressive d'importantes quantités de gaz dissous dans les couches profondes et stables du lac. Sous l'action d'un facteur externe comme un séisme, ou bien des variations importantes de la densité, voire des précipitations abondantes, la stabilité du système est rompue. L'inversion des eaux profondes avec les eaux de surface et la dépressurisation des couches saturées en CO2 provoque l'émission massive des gaz contenus dans ces dernières.
Le processus de dégazage artificiel mis en oeuvre au lac Nyos et le dispositif en cours d'installation pour celui du lac Monoun, exposent sans ambiguïté une situation à risque dans laquelle les scientifiques peuvent intervenir avec efficacité et contribuer à diminuer une menace naturelle, lourde et constante, pour les populations locales.

le Mont Cameroun

Zone d'étude n°1






vous pouvez zoomer sur la carte si vous voulez








Le Mont Cameroun est le seul volcan actif encore en activité au Cameroun. C’est un strato-volcan sub-circulaire de 50 à 60 km de diamètre et de 4 100 m d’altitude.
Caractérisée par des manifestations fumeroliennes permanentes et des séismes fréquents, l’activité du Mont Cameroun représente une menace permanente pour les populations installées au pied du massif ou sur ses flancs : au cours du dernier demi-siècle, cinq éruptions ont fourni des coulées de laves basaltiques s’écoulant sur les flancs raides du volcan (1954, 1959, 1982, 1999, 2000) ainsi que d’abondantes projections de lapillis et de cendres pouvant atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur jusque dans la zone littorale. Il est l’une des régions les plus arrosées du monde. Ainsi outre les aléas volcaniques et sismiques qui sont les risques majeurs qu’il présente, les populations sont également exposées aux mouvements de masses (coulées boueuses et glissements de terrain) et aux inondations qui sont des phénomènes récurrents dans la partie littorale, notamment à Limbé.
Si les éruptions du Mont Cameroun n’ont - comme la plupart des volcans basaltiques dans le monde - pas fait de victimes directes à ce jour, des dommages notables ont affecté les habitations (une centaine en 1999), les infrastructures (routes coupées par des coulées), les activités humaines (plantations endommagées ou partiellement détruites, ...).
Compte tenu de la présence d’agglomérations importantes sur les flancs du volcans (par exemple Buéa), de l’urbanisation rapide et dispersée en particulier le long des voies de communication, du développement d’activités et d’enjeux jusque sur la zone littorale (terminaux pétroliers), le risque volcanique de la région est en train de croître.
Dans la perspective d’établissement de politiques de prévention et de développement économique durable, la réalisation d’une carte de zonage des risques du Mont Cameroun constitue une étape préliminaire indispensable pour l’aide aux décisions d’aménagement régional d’occupation du sol, de développement économique et social et de protection des populations.







vendredi 19 octobre 2007



plage de limbe


aie aie aie c'est chaud...

Buea l'anglophone


















Buéa ou Buea est une ville du Cameroun qui se situe au pied du Mont Cameroun, à 1000 mètres d'altitude. c'est la capitale de la province Sud-Ouest du pays.Elle compte environ 50 000 habitants selon le recensement de 2001. Son climat frais a amené les Allemands à en faire la capitale du Cameroun de 1901 à 1909. le Gouverneur Allemand Jesko von Puttkamer, y fit bâtir une somptueuse résidence, véritable château immense dont l’architecture plutôt bavaroise paraît saugrenue dans ce décortropicall. Le « Palais du Gouverneur », comme on l’appelle, est la véritable attraction de cette ville aux allures britanniques. L'éruption du Mont Cameroun qui eut lieu en 1908 mit prématurément fin au règne de Buéa au profit de Douala.




caribou............

salut a toi mon ami.. t'aimes ça manger des patates ?