Le Mont Cameroun est le seul volcan actif encore en activité au Cameroun. C’est un strato-volcan sub-circulaire de 50 à 60 km de diamètre et de 4 100 m d’altitude.
Caractérisée par des manifestations fumeroliennes permanentes et des séismes fréquents, l’activité du Mont Cameroun représente une menace permanente pour les populations installées au pied du massif ou sur ses flancs : au cours du dernier demi-siècle, cinq éruptions ont fourni des coulées de laves basaltiques s’écoulant sur les flancs raides du volcan (1954, 1959, 1982, 1999, 2000) ainsi que d’abondantes projections de lapillis et de cendres pouvant atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur jusque dans la zone littorale. Il est l’une des régions les plus arrosées du monde. Ainsi outre les aléas volcaniques et sismiques qui sont les risques majeurs qu’il présente, les populations sont également exposées aux mouvements de masses (coulées boueuses et glissements de terrain) et aux inondations qui sont des phénomènes récurrents dans la partie littorale, notamment à Limbé.
Si les éruptions du Mont Cameroun n’ont - comme la plupart des volcans basaltiques dans le monde - pas fait de victimes directes à ce jour, des dommages notables ont affecté les habitations (une centaine en 1999), les infrastructures (routes coupées par des coulées), les activités humaines (plantations endommagées ou partiellement détruites, ...).
Compte tenu de la présence d’agglomérations importantes sur les flancs du volcans (par exemple Buéa), de l’urbanisation rapide et dispersée en particulier le long des voies de communication, du développement d’activités et d’enjeux jusque sur la zone littorale (terminaux pétroliers), le risque volcanique de la région est en train de croître.
Dans la perspective d’établissement de politiques de prévention et de développement économique durable, la réalisation d’une carte de zonage des risques du Mont Cameroun constitue une étape préliminaire indispensable pour l’aide aux décisions d’aménagement régional d’occupation du sol, de développement économique et social et de protection des populations.
Caractérisée par des manifestations fumeroliennes permanentes et des séismes fréquents, l’activité du Mont Cameroun représente une menace permanente pour les populations installées au pied du massif ou sur ses flancs : au cours du dernier demi-siècle, cinq éruptions ont fourni des coulées de laves basaltiques s’écoulant sur les flancs raides du volcan (1954, 1959, 1982, 1999, 2000) ainsi que d’abondantes projections de lapillis et de cendres pouvant atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur jusque dans la zone littorale. Il est l’une des régions les plus arrosées du monde. Ainsi outre les aléas volcaniques et sismiques qui sont les risques majeurs qu’il présente, les populations sont également exposées aux mouvements de masses (coulées boueuses et glissements de terrain) et aux inondations qui sont des phénomènes récurrents dans la partie littorale, notamment à Limbé.
Si les éruptions du Mont Cameroun n’ont - comme la plupart des volcans basaltiques dans le monde - pas fait de victimes directes à ce jour, des dommages notables ont affecté les habitations (une centaine en 1999), les infrastructures (routes coupées par des coulées), les activités humaines (plantations endommagées ou partiellement détruites, ...).
Compte tenu de la présence d’agglomérations importantes sur les flancs du volcans (par exemple Buéa), de l’urbanisation rapide et dispersée en particulier le long des voies de communication, du développement d’activités et d’enjeux jusque sur la zone littorale (terminaux pétroliers), le risque volcanique de la région est en train de croître.
Dans la perspective d’établissement de politiques de prévention et de développement économique durable, la réalisation d’une carte de zonage des risques du Mont Cameroun constitue une étape préliminaire indispensable pour l’aide aux décisions d’aménagement régional d’occupation du sol, de développement économique et social et de protection des populations.
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