République du Cameroun est un pays d'Afrique centrale situé entre le Nigeria, le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République du Congo et le golfe de Guinée. Une partie du territoire sous tutelle britannique (Cameroons) et l'ancien territoire sous tutelle française (qui accéda à l’indépendance sous l’appellation de République du Cameroun le 1er janvier 1960) ont fusionné en 1961 pour former la République fédérale du Cameroun, qui, le 20 mai 1972, fut renommée République unie du Cameroun ; depuis 1984, le pays s'appelle la République du Cameroun. Le Cameroun dans ses frontières actuelles résulte des tracés coloniaux mais l´histoire de ces 286 ethnies remonte à bien plus longtemps dans le temps. Avant la colonisation du 19e siècle, la notion d´État n´existait pas, et les habitants étaient organisés en chefferies.
Politique
Le Cameroun est officiellement une république démocratique de type présidentiel, mais le pouvoir reste très concentré autour du président et contrôlé par le même président depuis 1982, Paul Biya. Le pouvoir législatif est formellement exercé par deux chambres, une Assemblée nationale et un Sénat. Le Sénat attend encore d'être créé et mis en place. On désigne souvent le régime comme étant une « démocrature ».
Le 11 octobre 2004, Paul Biya est réélu à travers des élections très contestées à la présidence du pays au premier tour de scrutin et avec près de 75% des voix.
Le 8 décembre 2004, il y a un nouveau remaniement ministériel avec la modification de quelques postes, l'ajout d'autres. Le nouveau premier ministre est Ephraïm Inoni, comme le veut l'usage, anglophone du Sud.
Au total, 65 ministres et secrétaires d'État.
Le Cameroun est officiellement une république démocratique de type présidentiel, mais le pouvoir reste très concentré autour du président et contrôlé par le même président depuis 1982, Paul Biya. Le pouvoir législatif est formellement exercé par deux chambres, une Assemblée nationale et un Sénat. Le Sénat attend encore d'être créé et mis en place. On désigne souvent le régime comme étant une « démocrature ».
Le 11 octobre 2004, Paul Biya est réélu à travers des élections très contestées à la présidence du pays au premier tour de scrutin et avec près de 75% des voix.
Le 8 décembre 2004, il y a un nouveau remaniement ministériel avec la modification de quelques postes, l'ajout d'autres. Le nouveau premier ministre est Ephraïm Inoni, comme le veut l'usage, anglophone du Sud.
Au total, 65 ministres et secrétaires d'État.
Economie
Le Cameroun dispose de nombreux atouts : ressources agricoles (bananes, cacao, café, coton) et forestières, pétrole. Son PIB (2000 Mds de FCFA au total et par habitant : 115 000 FCFA) représente la moitié de celui de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), ce qui lui confère une place importante au niveau régional.
De 1965 à 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue. La situation économique s'est ensuite fortement dégradée jusqu'à la dévaluation, en janvier 1994 du franc CFA. Après une décennie de récession caractérisée par une forte baisse du PIB (-30% entre 1985 et 1993) et une chute de 40% de la consommation par habitant, le Cameroun a renoué avec la croissance économique depuis 1994 et on peut donc espérer une amélioration de sa situation.
En 1995, la population active se répartissait comme suit : 80% dans le secteur primaire, 13% dans le secondaire et seulement 7% dans le tertiaire.
Il faut de plus savoir que 75% de la main-d'œuvre urbaine travaille dans le secteur informel (secteur du travail non déclaré et donc en principe à faibles revenus) et 6 ménages sur 10 tirent au moins une partie de leurs revenus du secteur informel. Cette importance du secteur informel croît de plus en plus depuis la crise économique et tente ainsi de remédier partiellement au problème du chômage (20% de la population en 1995, 30% en 2003).
Ressources naturelles : pétrole, bauxite, fer, bois, houille blanche
Faute d'infrastructures et de volonté politique, le tourisme reste sous-développé. Le Cameroun n'est pas reconnu comme « destination touristique » par l'organisation mondiale du tourisme (seuil de 500.000 touristes par an).
De 1965 à 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue. La situation économique s'est ensuite fortement dégradée jusqu'à la dévaluation, en janvier 1994 du franc CFA. Après une décennie de récession caractérisée par une forte baisse du PIB (-30% entre 1985 et 1993) et une chute de 40% de la consommation par habitant, le Cameroun a renoué avec la croissance économique depuis 1994 et on peut donc espérer une amélioration de sa situation.
En 1995, la population active se répartissait comme suit : 80% dans le secteur primaire, 13% dans le secondaire et seulement 7% dans le tertiaire.
Il faut de plus savoir que 75% de la main-d'œuvre urbaine travaille dans le secteur informel (secteur du travail non déclaré et donc en principe à faibles revenus) et 6 ménages sur 10 tirent au moins une partie de leurs revenus du secteur informel. Cette importance du secteur informel croît de plus en plus depuis la crise économique et tente ainsi de remédier partiellement au problème du chômage (20% de la population en 1995, 30% en 2003).
Ressources naturelles : pétrole, bauxite, fer, bois, houille blanche
Faute d'infrastructures et de volonté politique, le tourisme reste sous-développé. Le Cameroun n'est pas reconnu comme « destination touristique » par l'organisation mondiale du tourisme (seuil de 500.000 touristes par an).
Culture
La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité ethnique. On y recense plus de 200 langues vernaculaires, parmi lesquelles on trouve l'Ewondo, le Douala, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foufouldé, les langues Bamiléké composées de plusieurs sous ensembles comme le Fe'efe' ou nufi (chose nouvelle) (Bafang), le Ghomala' (Baham, Bandjoun, Batié,Bandenkop), le Medumba (Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba'a (Bamesso)... et bien d'autres.
En ce qui concerne les langues officielles, les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont anglophones, le reste du pays étant francophone. Ce bilinguisme est un héritage de la colonisation, et permet au Cameroun de faire à la fois partie du monde francophone et anglophone. Malgré tout, le français reste largement avantagé, et certains anglophones se plaignent parfois de discrimination à l'égard de leur langue, notamment dans l'administration et les médias.
En ce qui concerne les langues officielles, les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont anglophones, le reste du pays étant francophone. Ce bilinguisme est un héritage de la colonisation, et permet au Cameroun de faire à la fois partie du monde francophone et anglophone. Malgré tout, le français reste largement avantagé, et certains anglophones se plaignent parfois de discrimination à l'égard de leur langue, notamment dans l'administration et les médias.
En bref
Langues officielles: français et anglais
Population totale 16 M, densite 34 hab./km²
Superficie: 475 440 km²
Capitale: Yaounde
Indice de développement humain (IDH) : 148e sur 177 en 2003
Indicateur de pauvreté humaine (IPH-1) : 47e sur 88
Extrémités d'altitude : 0 m > + 4 095 mTaux de croissance de la population : 1,93% (en 2005 est.)
Téléphones portables : environ 1 077 000 (en 2003)
Postes de radio : 2,27 millions (en 1997)
Postes de télévision : 450 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 60 000 (en 2004)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 5 (en 2002)
Routes : 34 300 km (dont 4 288 km goudronnés) (en 1999)
Voies ferrées : 1 008 km (en 2004)Voies navigables : 2 090 km
Nombre d'aéroports : 47 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2004)
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