
voila ici derriere la voiture lin, le type a cote de moi nico dit per castel et la fille c'est ane cecile, vp au cameroun aussi
vis ma vie de fan de 4x4







Salut a tous,
je met ici en quelques lignes la raison de ma venue au cameroun ainsi que la présentation du projet dans lequel je vais travailler.
Projet GRINP (GESTION DES RISQUES NATURELS ET PROTECTION CIVILE)
Contexte :
Le Cameroun a connu à plusieurs reprises des situations de crises et de catastrophes naturelles qui se sont soldées par de lourds tributs en vies humaines et qui ont conduit parfois à abandonner des zones autrefois peuplées et mises en valeur (éruptions du Mont Cameroun en 1999 et 2000, éruption de gaz carbonique au lac Nyos en 1986 : 1746 morts). Dans un autre registre, les inondations qui ont frappé le Nord Cameroun en octobre 1999, Douala en août 2000 et Limbé en juin 2001 (23 morts) ont eu des conséquences sociales et économiques désastreuses.
Ces événements ont souligné l’importance de la protection civile, dans son rôle de prévention et de réponse aux situations de crise, mais également la faiblesse du dispositif au Cameroun. Un certain nombre d’actions ont été menées avec le concours de la communauté internationale. La situation sur le plan institutionnel et opérationnel demeure cependant très critique :
La direction de la protection civile a une capacité de gestion et d’organisation encore très limitée ;
L’information, en dépit des efforts déjà fournis, est très lacunaire (absence de cartographie, plans d’organisation des secours symboliques), et les capacités pour la gérer font défaut.
Les moyens d’interventions demeurent encore très faibles : le corps des sapeurs pompiers malgré une nette amélioration ne peut que répondre partiellement aux missions qui lui sont confiées et la médecine de catastrophe n’est pas une discipline maîtrisée au niveau des structures hospitalières.
Objectifs :
Le renforcement de la protection civile au Cameroun constitue l’objectif central du projet. Il correspond à deux sous-objectifs : améliorer la prévention des risques naturels et améliorer la gestion des situations de crise.
Composantes :
Le projet s’articule en trois composantes, dont les activités principales, identifiées en relation avec les objectifs spécifiques du projet, sont les suivantes :
Réponse aux situations quotidiennes de risques et d’accidents principalement dans les agglomérations urbaines et, à travers une veille permanente, aux catastrophes éventuelles dans les zones à risques naturels majeurs.
Ce que je vais faire :
Ma mission s’intégre dans ce projet au niveau des deux premières composantes. Celle-ci a pour but de favoriser l’appropriation locale des plans d’occupation et de la notion de risques, en appuie en premier lieu sur les services déconcentrés du Ministère de l’Administration Territoriale et de la DPC (les pompiers et la gendarmerie). Elle devra déboucher sur la constitution de comités locaux de suivi qui deviendront les partenaires du MINAT dans la gestion des zones à risque.
Elle nécessite une forte action d’animation, pour une meilleure connaissance des groupes locaux et pour faire évoluer les approches et les modes de relations entre ces groupes et les services déconcentrés. L’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP Mon patron réel) appuiera cette action d’animation par la mise à disposition d’un volontaire pour deux ans, basé à Buéa.
Ce volontaire sera placé en appui aux services déconcentrés de la DPC, maintiendra des relations fonctionnelles d’appui aux investigations socio-économiques des différents opérateurs appelés à intervenir et contribuera au renforcement des capacités au sein des services déconcentrés, à l’identification des groupes locaux et à la mise en place des comités locaux de suivi.
Au dela, il s’agira de finaliser les plans d’occupations des sols (carto et SIG) ainsiq ue de mettre en place des outils susceptibles d’etre intégrés par les populations locales.
© Magma Production/Bernard Canet.
Le lac Nyos au Cameroun est devenu tristement célèbre le 21 août 1986 à la suite de l'éruption massive et brutale de gaz toxiques ayant provoqué la mort par asphyxie d'au moins 1746 personnes. Deux ans auparavant, des émissions comparables, en provenance des profondeurs du lac Monoun, avaient causé la mort de 37 personnes. Après une controverse scientifique animée quant à l'origine du gaz mortel, principalement du CO2, une hypothèse a été émise. Elle considère l'accumulation progressive d'importantes quantités de gaz dissous dans les couches profondes et stables du lac. Sous l'action d'un facteur externe comme un séisme, ou bien des variations importantes de la densité, voire des précipitations abondantes, la stabilité du système est rompue. L'inversion des eaux profondes avec les eaux de surface et la dépressurisation des couches saturées en CO2 provoque l'émission massive des gaz contenus dans ces dernières.
Le processus de dégazage artificiel mis en oeuvre au lac Nyos et le dispositif en cours d'installation pour celui du lac Monoun, exposent sans ambiguïté une situation à risque dans laquelle les scientifiques peuvent intervenir avec efficacité et contribuer à diminuer une menace naturelle, lourde et constante, pour les populations locales.




